Dans le 1er épisode, on a un petit peu abordé la théorie, et on a développé un setup à base d’un Raspberry Pi. Après avoir investi dans une imprimante pro, comme j’explique dans l’épisode précédent, j’ai trouvé un peu dommage de se limiter à un écran de si petite taille. J’ai donc commencé à remettre en cause le “setup Raspberry Pi”.
Software
Au niveau du software j’étais parti pour développer une partie de l’application.
Finalement, j’ai trouvé pas mal de logiciels, sous licence pas trop chers, qui présentent à peu près tout ce que l’on voulait faire, même bien plus :
Tout un tas de fonctionnalités plutôt cool, à valeur ajoutée, qu’il aurait-été bien trop coûteux à développer de zéro.
L’inconvénient principal : ces softs tournent sur Windows.
On s’est donc résolus à remplacer le Raspberry Pi par un petit ordinateur sous Windows, un “NUC”. C’est un petit ordinateur sous Windows, très compacte. On avait fait un unboxing d’un NUC comparable il y a quelques mois dans un vlog. Je l’ai payé 109 euros sur Amazon.
On s’en sert uniquement pour faire tourner un logiciel, connecté à une caméra et une imprimante.
La puissance est suffisante, même si un poil de plus ne serait pas de trop. Mais dans ce budget, compliqué de trouver mieux ! J’ai repéré pour l’instant 3 logiciels. Je vais finir de faire des tests pour voir lequel on retient selon les fonctionnalités. On en parlera un peu plus tard dans cet article.
Utilisation d’une webcam
On a également remplacé la petite caméra du Rasperry Pi par un équivalent.
C’est une webcam 1080p qui permet de faire des photos en 8 mégapixels. Tout à fait suffisant pour faire des tirages en 10×15. J’ai aussi choisit par rapport au design : je voulais quelque chose qui ressemble un minimum à un objectif photo.
Option boutons USB abandonné
On est tombés sur quelques soucis avec l’écran tactile du Raspberry
Il nous paraissait trop petit, et on a eu des soucis pour le brancher sur Windows. On a donc commencé à se diriger sur la solution des grands écrans tactiles, mais je n’ai rien trouvé en dessous des 350/400 euros, pour des écrans pas forcément terribles. Donc a donc exploré la solution d’ajouter des boutons physiques : sans tactile, il est plus accessible d’avoir 3 boutons :
Nous sommes alors parti sur l’idée de développer un petit périphérique USB
Basé sur un Nano V3.0, il nous permettrait de brancher des boutons qui soit reconnus comme périphérique USB, comme un clavier. Quand on appuierait sur une touche, ça simulerait l’appui sur une touche. Pour ça, il fallait que les logiciels que je sélectionne permettent de lier l’appui sur une touche du clavier à une action, pour par exemple prendre une photo, etc.
Au final cette solution à base de périphériques USB s’est avérée longue à développer.
On commençait à être un peu short niveau temps : le mariage avait lieu dans 2 semaines, et nous n’avions toujours pas commencé la boîte.
Passage à l’écran tactile
J’ai fini par tomber sur cet écran. Meilleur rapport qualité/prix et en prenant en compte les problèmes de timing
Nous avons donc remplacé l’écran du Raspberry Pi, par ce que l’on vient de recevoir aujourd’hui : un écran de bien meilleure qualité, en 19 pouces, à 280 euros. C’était quand même plutôt sympa de se dire qu’on misait sur un truc un peu plus grand, plus qualitatif. Il occupera plus l’espace du photobooth, qui sera un petit peu plus gros.
C’est un écran LG, que j’ai fini par trouver en IPS, pour pas excessivement cher par rapport à ce que ça nous permettait de gagner comme temps – parce qu’on est quand même un peu limite -. Connecté en VGA, avec une interface tactile en USB. On voit un petit peu le voile du au tactile : c’est du résistif, donc pas multi-touch. Je pense que ça fera quand même un bel écran, la qualité sera largement meilleure, et le contraste est pas dégueulasse.
Un petit câble VGA, un câble USB, un câble d’alimentation, une documentation – à priori on s’en fou -. Dans notre carton, quelques trucs en plus : un adaptateur HDMI vers VGA, pour relier l’écran au NUC. Un petit hub USB Anker 4 ports, sachant qu’on va avoir le tactile, un clavier, une souris, l’imprimante, et si l’on doit rajouter des choses, je préfère être un peu plus large.
Le seul problème, c’est que pour avoir un écran pas trop cher, j’ai du me limiter à prendre un écran en VGA et non pas en HDMI. Il faut savoir qu’il faut faire attention à prendre un adaptateurs avec un petit convertisseur qui transforme le signal numérique qui vient du HDMI en analogique pour le VGA. Sur celui-là on a en plus une petite alimentation USB, en cas de trop faible alimentation sur l’HDMI. A priori il n’y en aura pas besoin. Il est livré avec un petit câble qui permet de sortir le signal audio du HDMI, pour pouvoir le brancher sur des enceintes.
On a pas mal travaillé sur le boitier.
On en parlera dans le dernier épisode. On va fabriquer un vrai boitier avec une structure en ferraille et soudée avec un habillage. Un truc un peu plus classe.
On commence à avoir un truc qui ressemble à quelque chose ! A la fin de cet article, on doit pouvoir faire la première photo et l’imprimer directement. Le principal est là : on ajoute l’ordinateur derrière, une webcam, l’imprimante, et on a le photobooth.
Donc concrètement, le photobooth devrait faire environ 85 cm de haut, 50 cm de profondeur, et 50 cm de large. En attendant on va essayer de brancher tout ça, et peut-être de se tirer un premier portrait.
J’avais déjà commencé à paramétrer l’ordinateur
Démarré Windows, installé les drivers de l’imprimante, et installer une première démo d’un des logiciels : DSLR Booth. Il y en a deux autres que je voudrais essayer :
Alors nous voilà sur l’interface non personnalisée, en mode démo de DSLRbooth. Ce ne sera pas mon meilleur portrait, mais je trouve que la qualité à l’air suffisante. Bien sûr, il y a le template par défaut du mode démo, mais ça donne une idée.
Voilà, en 10 secondes, on a notre photo !
Elle est un peu surexposée, mais les deux dernières ont l’air mieux. Une fois qu’on aura bien dosé la lumière, un petit réglage à faire au début du mariage, tout ira bien. L’idée à terme, c’est plutôt de faire une bande verticale avec 3 photos en 5×15. C’est une des choses que nous permet de faire le logiciel. Sur celui-là on a d’autres options, pour envoyer par email par exemple. Tout est paramétrable : sms, emails, twitter, génération de GIF, consultation des photos précédentes…
Acheter une licence, et de finir les plans 3D, qu’on verra la prochaine fois. Dans les jours à venir, c’est RDV courses pour acheter de la ferraille, et finaliser les plans de la cage en métal que l’on va faire pour accueillir tout ça.
Je vous ai crée une liste Amazone dans laquelle vous pourrez retrouver une partie du matériel. J’essaie de la tenir à jour quand je trouve des choses à ajouter/modifier, celons les évolutions du marché.
Non plus le photobooth Raspberry Pi photobooth : j’ai changé le titre !
Si vous voulez être sûr de recevoir les notifications pour pouvoir profiter de ce magnifique photomaton ou nous contacter : n’oubliez pas de vous abonner, consulter la page Facebook, et à bientôt !